lundi 25 janvier 2010

Gaza: contrairement à la France la Belgique se plaint d'Israël auprès de l'UE

"Pas de mots pour qualifier le degré d’horreur." "Ce qui me met en colère, c’est que les principes de base du droit humanitaire ne sont pas respectés [par Israël], ce qui est totalement inacceptable."(Charles Michel, 15/01/2009)

Cross-posted: La Belgique francophone, Israël et les Juifs

On connaît l'hostilité du Ministre de la coopération Charles Michel envers Israël - hostilité qu'il prend le soin de médiatiser. (Le Ministre belge de la coopération trouve "choquante" la réaction israélienne (07/03/2008)) 

Un nouvel épisode bien orchestré vient d'éclater. Lors de sa visite dans la région, M. Michel a été empêché de se rendre à Gaza.  Son indignation est si grande qu'il "va demander à mettre la question à l’agenda du conseil européen des ministres de la Coopération au Développement" (LLB).

Comme l'indique The Jerusalem Post  la politique de l'Etat d'Israël sur l'accès à Gaza est bien connue depuis décembre 2009 :

"Prime Minister Binyamin Netanyahu's government has an undeclared but de facto policy of not letting senior political figures, such as foreign ministers, enter the Gaza Strip from Israel.  According to government officials, the reasoning is twofold: to deny Hamas legitimacy that would come of such visits, and as a way of trying to apply pressure over kidnapped soldier Gilad Schalit.

The policy came to light after Irish Foreign Minister Michael Martin told a parliamentary committee that Israel had banned a visit he had hoped to make to Gaza.  Since then, such high-level visits have, for all intents and purposes, stopped."

Quelques jours auparavant, le Ministre des affaires étrangères norvégien Jonas Gahr Støre était en visite en Israël mais il ne s'est pas rendu à Gaza.  Il a accepté les règles en vigueur sans manifestations d'indignation médiatiques.  L'émissaire américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, montre le même respect.

Comme l'indique le Post, le Ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner et le Ministre des Affaires étrangères turc Ahmet Davutoglu ont également été empêchés de visiter Gaza.  Les services de M. Charles Michel ont dû lui faire part de cette politique du gouvernement israélien.

Source: Romandie News

"Israël a confirmé dimanche avoir interdit l'accès de la bande de Gaza au ministre belge de la Coopération au développement, Charles Michel. La mesure, selon les autorités, vise à de "ne pas donner de légitimité" au mouvement islamiste Hamas qui contrôle ce territoire palestinien.

"Ce genre de visites ne peuvent que renforcer le Hamas et lui donner une légitimité", a expliqué le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon. "Nous autorisons l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza, y compris les vivres et les médicaments. Mais nous ne permettrons pas des visites politiques qui encourageraient le Hamas", a insisté M. Ayalon.

Israël ne fait pas mystère de son opposition à toute demande de visite de ses hôtes étrangers, notamment européens, à Gaza. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner a ainsi essuyé un refus similaire l'automne dernier après avoir envisagé de se rendre à Gaza pour visiter un hôpital réhabilité par la France.

Le ministre belge de la Coopération, qui a rencontré M. Ayalon dimanche, a protesté de sa bonne foi en assurant que sa demande de visiter Gaza "s'inscrivait dans une démarche de soutien à la population", selon la chaîne de télévision privée belge RTL-TVI.

M. Michel, qui "ne trouve pas cette situation acceptable", a promis de porter l'affaire devant l'Union européenne, a encore rapporté RTL-TVI. La Belgique a débloqué des fonds pour aider l'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) à construire des écoles à Gaza, mais les travaux n'ont pas pu commencer à cause du blocus israélien, selon lui.

La bande de Gaza est sous un strict [très relatif] blocus israélien, appliqué avec le concours de l'Egypte, depuis la prise de pouvoir du Hamas dans l'enclave palestinienne en juin 2007."

2 commentaires :

Gilles-Michel DEHARBE a dit…

On ne peut pas discuter avec un mouvement qui utilise le terrorisme comme moyen. On ne peut accepter que la manière dont le Hamas se comporte soit confondue avec de la résistance. Quand on tue des civils innocents, ce n'est pas de la résistance, c'est du terrorisme.

On ne peut pas accepter que le Hamas nie le droit à l'existence d'Israël.

Il y a toujours ce vieux réflexe européen de 1936 qui consistait à dire qu'il faudrait bien s'entendre avec l'Allemagne nazie, "élue démocratiquement".

Aujourd’hui encore, le fascisme est de retour sous les traits de l'islam radical. Il n'y a pas de négociations possibles avec le fascisme, même pas sur le long terme.

popi soudure a dit…

............Que la belgique soit " squatter " de son ambassade ne gène pas le ministre , que la belgique soit la risée des pays européens aussi , bref ne soyons pas étonné par ce petit pays qui fait tout pour être le prototype d un pays européen dominé par l islamisme et postulant pour être partie prenante de la future " EURABIA " !...............