dimanche 19 décembre 2010

Noël: livre anti-israélien au top des ventes en Norvège

En fait, comme vous allez vous en rendre compte, il aurait été plus juste d'intituler ce post "Noël: deux livres anti-israéliens au top des ventes en Norvège".

Source: Norway, Israel and the Jews (Susan Abulhawa tops bestseller list)

Susan Abulhawa, dont le roman se classe désormais n ° 2 dans le top 10 des best-sellers, semble bénéficier des achats de Noël.  Qu'est-ce qu'un tel engouement nous nous apprend?

Dans le livre d'Abulhawa "Matins de Jénine", les Juifs sont oiseux, ont le regard vide des rescapés des camps de concentration européens qui n'ont ni lien historique avec la terre ni aucun savoir-faire agricole. Ils ne font que voler et tuer. Le roman se vend même mieux que le récit des médecins de NORWAC (l'agence norvégienne d'aide au développement) Mad Gilbert et Erik Fosse "Les yeux de Gaza" [La Norvège, Gaza et la globalisation des émotions], qui enregistre également de bonnes ventes pour Noël.  Et qui sait, peut-être que certains Norvégiens particulièrement chanceux se réveilleront-t-ils le jour de Noël avec à la fois "Matins de Jénine" ET "Les yeux de Gaza" sous le sapin de Noël.

Voici ce qu'écrivait Bernard-Henri Lévy (L’antisémitisme qui vient)

"Et puis le dernier signe, enfin, concerne, justement, la Norvège et, au-delà de la Norvège, cette Scandinavie que j’aime mais peine, ces dernières années, à reconnaître. N’est-il pas navrant d’apprendre, par exemple, que le pays des accords d’Oslo a été le premier, après Toronto, à faire un triomphe à ce film ["Tears of Gaza": l'Europe exporte sa haine d'Israël dans le monde] ? Au-delà même du film dont on
 pourrait se dire, après tout, que c’est la nationalité de son auteure qui l’a porté, n’est-il pas désolant de songer qu’un livre comme «Mornings in Jenin», de Susan Abulhawa, qui est, sous couvert de fiction, un concentré de clichés anti-israéliens et antijuifs, y est un best-seller applaudi par la plupart des grands médias ? Pis, n’est-il pas consternant d’apprendre que, dans la ville même où Yitzhak Rabin manqua faire la paix avec Yasser Arafat, l’ambassade d’Israël est contrainte de déménager car harcelée, menacée et « menaçant » donc, par sa seule présence, par les barrières de sécurité (on dit, à Oslo, le «mur des Lamentations») qu’elle a dû installer pour se protéger des nervis, la tranquillité des riverains du quartier huppé de Parkveien [Oslo: l'ambassade d'Israël gêne et est obligée de déménager] ?"

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