lundi 23 septembre 2013

"Allenbygate": France24 évoque "la mauvaise réputation du consulat français" en Israël

"L’affaire pourrait toutefois nuire à la réputation du consulat de France, situé à Jérusalem, que certains Israéliens surnomment "l’ambassade de France en Palestine". Affaire purement crapuleuse ou politique? L’enquête ouverte s’annonce complexe car elle implique d’office la participation de quatre gouvernements: la Jordanie, l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, Israël et la France. Elle devra notamment faire la lumière sur l’identité des destinataires de la marchandise et établir, s’il y en a, la nature des complicités dont a pu bénéficier cet employé indélicat du consulat de France. Ce n’était peut-être pas son premier aller-retour entre la Jordanie et Jérusalem, mais certainement le dernier."

France 24 a rendu compte du scandale impliquant un membre du personnel du fameux au consulat français à Jérusalem. Scandale que France 24 qualifie de "Allenbygate". Quelques jours après ce scandale la diplomate et pasionaria de la cause palestinienne Marion Fesnau-Castaing s'est distinguée: après l’affaire al-Dura, l’affaire… Marionette? Et hop la boum! Extraits France 24:

"Un employé de l’État français a été pris en flagrant délit de trafic d’or et de tabac entre la Jordanie et Israël. Une affaire qui risque de ternir encore un peu plus la mauvaise réputation du consulat français dans l’État hébreu.

Les douaniers israéliens qui officient à Allenby, le point de passage entre la Jordanie et la Cisjordanie, ont interpellé, mardi 3 septembre, un employé français du consulat de France à Jérusalem alors qu’il transportait à bord d’un véhicule consulaire pourvu de plaques diplomatiques un chargement de 152 kg d’or, des chèques pour une valeur de près de 2 millions de dollars, des centaines de téléphones cellulaires, ainsi que 500 kg de tabac. Une source diplomatique française a confirmé les faits à FRANCE 24. [...]

Un butin colossal: Le Quai d’Orsay lui conseille de faire immédiatement ouvrir le véhicule afin de ne pas donner l’impression de couvrir une affaire crapuleuse pouvant s’avérer bien épineuse pour la diplomatie française dans la région. Le chauffeur finit donc par obtempérer. Et les douaniers, médusés, découvrent un butin colossal, à peine dissimulé dans des cartons et des sacs en plastique: 152 kg d’or, principalement des lingots, 500 kg de tabac, des centaines de téléphones cellulaires flambant neufs, ainsi que des chèques d’une valeur globale de près de 2 millions de dollars.


Immédiatement arrêté, l’employé, chef du garage du consulat, a été interrogé puis rapidement expulsé vers la France. Pourquoi cette solution a-t-elle été préférée à l’incarcération? Mystère. À Paris, une source diplomatique indique que ce sont les Israéliens qui l’ont proposée. Le Quai d’Orsay a saisi le parquet. Le chauffeur est donc de retour en France, mais il est encore impossible de savoir s’il a été ou non interpellé.

Interrogé par FRANCE 24, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Paris, Vincent Floriani, note que cet agent était en déplacement privé et insiste sur la parfaite coopération des autorités françaises et israéliennes dans cette affaire : "Nous avons, dit-il, une tolérance zéro pour ce genre de comportement".

L’affaire pourrait toutefois nuire à la réputation du consulat de France, situé à Jérusalem, que certains Israéliens surnomment "l’ambassade de France en Palestine".

Affaire purement crapuleuse ou politique? L’enquête ouverte s’annonce complexe car elle implique d’office la participation de quatre gouvernements: la Jordanie, l’Autorité palestinienne en Cisjordanie, Israël et la France. Elle devra notamment faire la lumière sur l’identité des destinataires de la marchandise et établir, s’il y en a, la nature des complicités dont a pu bénéficier cet employé indélicat du consulat de France. Ce n’était peut-être pas son premier aller-retour entre la Jordanie et Jérusalem, mais certainement le dernier."

1 commentaire :

Anonyme a dit…

La Marion(nette) Fesnau-Castagne-fictive s'est à nouveau distinguée. Et hop la boum, dans l' pif'la Marion!

Franco