jeudi 31 juillet 2014

Un médecin flamand refuse de soigner une vieille dame juive et lui dit d'aller à Gaza

Joods Actueel rapporte qu'un médecin urgentiste flamand a refusé de soigner  Mme Bertha Klein, une dame juive de 90 ans, laquelle suite à une fracture des côtes souffrait terriblement.

Quand son fils demanda à un médecin mercredi vers 23h00 de se rendre au domicile de sa mère il refusa et donna l'avis "médical" suivant: "Envoyez-la dans la bande de Gaza et au bout de quelques heures sur place elle ne se sentira plus la douleur". 

Le médecin avait repéré qu'il s'agissait d'une patiente juive en raison de l'accent américain de son fils, du patronyme à consonance juive et du quartier où elle habite à Anvers.

Contacté par Samuel Markowitz un ami de la famille, conseiller de Open-VLD (parti libéral) à Anvers, le médecin a expliqué qu'il avait réagi à chaud.

On peut craindre que la scène ne se répète dans certains hôpitaux et cliniques, voire dans d'autres secteurs.  Une employée d'un hôpital belge cite Hitler et souhaite la mort des Juifs (l'employée a été licenciée par la direction de l'hôpital)

1 commentaire :

Anne juliette a dit…

Nos opinions, nos convictions personnelles, nos émotions face à tel ou tel conflit ou drame ne doivent JAMAIS interférer sur notre travail de soignant. Je sais de quoi je parle puisque je fais partie de ce personnel.
Nous avons le droit de choisir un camp mais nos choix restent à l'extérieur de l'établissement quand nous franchissons la porte de l'hôpital.

La justice fonctionne sur le même principe : le principe de neutralité.
Le Syndicat de la Magistrature, qui n'est pas ma tasse de thé, avait dit que Sarkozy confondait impartialité et neutralité : ce syndicat sur ce point a entièrement raison.
Tout magistrat peut, par exemple, avoir les idées politiques qu'il veut mais il ne tient pas compte des idées politiques du présumé coupable quand il rend son jugement.


Tout médecin, toute infirmière ne tient pas compte de la race, de la religion, de la nationalité du patient pour le soigner. Sinon, il faut être ferme et le licencier.
Là où j'ai du mettre de côté toutes mes émotions pour soigner un patient, c'était il y trente ans quand j'ai du prendre en charge un homme qui avait violé un tout petit enfant.
Après soigner un asiatique, en arabe, un africain, un chrétien, un juif, un musulman, un palestinien, et même un terroriste ne me pose pas problème.