mardi 18 novembre 2014

Pour Cohn-Bendit, "juif de la diaspora", "Israël, c'est la fin des Juifs"

Interviewé la semaine passé par le quotidien belge Le Soir, l'inénarrable Daniel Cohn-Bendit, animateur-pontificateur à Europe 1, déclare à propos de sa judéité:

"Longtemps, je me suis considéré comme un "juif sartrien": "Ce sont les autres me font juif". Mais en fait c'est faux...  Je suis un Juif de la diaspora.  Donc une citoyenneté universelle, sans frontière, ce qui explique mon positionnement européen.

Israël change la nature des Juifs. Pour moi, Israël, c'est la fin des Juifs.  Pour moi, un Juif comme je comprends, c'est un Juif de la diaspora."

Son modèle?

"Marek Edelman, le dernier survivant de la révolte du ghetto de Varsovie - qui est toujours resté en Pologne, qui n'est pas israélien."

Et il ajoute:

"A propos, c'est drôle de savoir que l'idéologue de Marine le Pen est juif [Eric Zemmour]"...

Toujours la grande grande classe...  Et l'excellentissime opinion qu'il a de lui-même.




2 commentaires :

Anonyme a dit…

Si Israël doit être la "fin" des juifs, alors ce sera toujours mieux comme fin que celle qu'ont connu les juifs allemands et polonais...

Quant à sa sortie sur "juif de la diaspora = juif sans frontière", ça va faire plaisir aux antisémites ça, avec leurs "juifs apatrides"...

Anonyme a dit…

A propos, c'est drole de penser que l'idéologue de EELV (nid d'antisémites s'il en est) est juif: Cohn-Bendit lui-même. Et celui du NPA, le nouveau parti antisémite, est également juif, Krivine.
Et son frère Gaby Cohn-Bendit, qui est révisionniste, il est également juif, "diasporique" même.

GB