lundi 22 février 2016

La France : une hostilité sans relache envers l'etat Juif


Guy Millière @ Gatestone Institute
  • La France est aujourd'hui l'un des principaux ennemis d'Israël - peut-être son principal ennemi – au sein du monde occidental. L'aveuglement volontaire de la France face aux menaces qui pèsent sur Israël est plus qu'un simple aveuglement volontaire. C'est de la complicité.
  • En un moment où Abbas encourage constamment la terreur et la haine contre Israël, et où des assassinats de Juifs israéliens par des Arabes palestiniens se produisent quotidiennement, l'hostilité sans répit de la France envers Israël ne peut être vue autrement que comme une continuation de l'antisémitisme qui marque la France depuis des siècles.
  • « La politique arabe » de la France est allée de pair avec une vague massive d'immigration musulmane: la France est rapidement devenu le principal pays musulman en Europe. Plus de six millions de musulmans vivent en France, et représentent environ 10% de la population. Le vote musulman est désormais un facteur important de la vie politique française, et, le risque d'émeutes musulmanes est pris en compte dans les décisions des hommes politiques français.

In 1967, then French President Charles de Gaulle (left), a few months after imposing an arms embargo on Israel, and with ironically little self-awareness, publicly described Jews as an "elite people, sure of themselves and domineering." At right, Iranian Foreign Minister Javad Zarif hugs then Foreign Minister Laurent Fabius at the close of nuclear talks in Geneva, Nov. 23, 2014.

Lors de la Journée internationale du souvenir de la Shoah, le 27 Janvier, aux fins de rendre hommage aux victimes de la Shoah, Hassan Rohani, Président de la République islamique d'Iran - un régime qui nie l'existence de la Shoah et ne cache pas son intention de commettre une autre Shoah – est arrivé à Paris pour une visite officielle. [...]

Aucun journaliste ou homme politique français n'a mentionné la Journée internationale de commémoration de la Shoah. Malgré les graves violations des droits de l'homme en Iran, les journalistes français n'ont parlé que de « la modération » et de « l'ouverture » d'Hassan Rouhani. Hollande a évoqué la renaissance d'une « relation fructueuse » entre l'Iran et la France.

Aucun journaliste et aucun politicien français n'a mentionné le négationnisme et les intentions génocidaires du régime iranien, le fait que les dirigeants de l'Iran scandent régulièrement « Mort à Israël » et « Mort à l'Amérique », le contenu délétère de Palestine, un livre récemment publié par Ali Khamenei, le « guide suprême de l'Iran », ou les dangers toujours inhérents au programme nucléaire iranien.

Maints articles de journaux et discours politiques en France ont évoqué les contrats que des entreprises françaises allaient signer avec l'Iran, et le retour de l'Iran dans un harmonieux « concert des nations. »
L'Iran a été présenté de tous côtés comme un « allié fiable » de l'Occident dans la lutte contre l'État islamique.

L'État islamique n'a jamais été vraiment mentionné par son nom. Les journalistes et les hommes politiques en France, même ceux qui soutiennent le recours à la guerre, utilisent presque uniquement l'acronyme arabe, « Daesh ». Si l'un d'entre eux prononce par inadvertance les mots « État islamique », il explique aussitôt que le « État islamique » n'a pas de liens avec l'Islam. 

L'aveuglement volontaire qui règne en France concernant les menaces très réelles auxquelles Israël se trouve confronté est caractéristique de l'attitude générale de la France envers Israël au cours des cinquante dernières années.

Dans la seconde moitié des années 1960, après la fin de la guerre d'Algérie, la France a adopté une « politique arabe ». Celle-ci reposait sur la création de liens étroits avec les dictatures arabes et, plus largement, avec des régimes autoritaires du monde musulman. L'objectif était de permettre à la France de conserver une influence, quel que soit le prix, même s'il en résultait des effets néfastes pour le reste du monde occidental.  La politique en question impliquait également de couper les liens stratégiques et militaires entre la France et Israël. [...]

En un moment où Abbas encourage constamment la terreur et la haine contre Israël, et où des assassinats de Juifs israéliens par des Arabes palestiniens se produisent quotidiennement, l'hostilité sans répit de la France envers Israél ne peut être vue autrement que comme une continuation de l'antisémitisme qui marque la France depuis des siècles.

Amin al-Husseini, Grand Mufti de Jérusalem, homme de main d'Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale, arrêté par des soldats français en mai 1945, a bénéficié de l'hospitalité du gouvernement français ensuite, et a pu quitter la France pour l'Egypte en 1946. Le 12 Août, 1947, il a écrit au ministre des Affaires étrangères français, Georges Bidault, pour le remercier de l'aide que lui a apporté la France ( David G. Dalin, John F. Rothmann, Alan M. Dershowitz, Icon of Evil: Hitler's Mufti et the Rise of Radical Islam , Transaction Publishers,2009)

Charles de Gaulle, quelques mois après sa décision d'imposer à Israël un embargo sur les armes en Juin 1967, montrant une inconscience envers ce qu'il était lui-même, a décrit publiquement les Juifs comme un « peuple d'élite, sûr de lui et dominateur. »


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